Le
weekend dernier, l’événement c’était la dixième édition du festival Rock en
Seine qui se tenait dans le Domaine National de Saint Cloud. La rentrée n’a pas
que du mauvais après tout ! Tout au long du weekend les festivaliers, qui,
cette année étaient plus nombreux que jamais, ont pu vibrer aux rythmes de The
Black Keys, Placebo, Green Day, Foster The People, Mark Lanegan, Noel
Gallagher, Sigur Ros, The Shins, The Bewitched Hands, The Dandy Warhols, Bloc
Party, Eagles Of Death Metal, Social Distorsion, Agoria, Grandaddy, Little
Dragon, Friends, Lissie, Dionysos, Stuck In The Sound, Frank Ocean, C2c,
Caravan Palace, Get Well Soon, Brodinski, Gesaffelstein, Deus, Maximo Park, The
Black Seeds, Ed Sheeran, The Bots, Granville, Hyphen Hyphen…
Rock
en Seine c’est aussi parallèlement aux concerts, des animations et expositions.
Pour en citer quelques unes : Exposition
Rock’Art, présentant la programmation du festival sur des affiches réalisées
par des artistes, Rock’n’Roll Circus,
un cirque, Exposition Légendes,
rassemblant les affiches de toutes les éditions du festival ainsi que de
spectaculaires projections de lumières la nuit (arbres et constructions).
Pour
être honnête, la semaine dernière j’étais encore en vacances donc je n’ai pu
arriver sur le site que samedi en fin d’après midi. Par conséquent mon récit
traitera principalement des concerts du samedi soir et de ceux du dimanche.
Samedi 25 Aout :
Sous
le soleil de la fin d’après midi, dEUS s’est emparé de la Grande Scène nous
livrant un set enivrant mixant mélodies et chansons plus énergiques. Malgré une
bonne performance du groupe, c’est Noel Gallagher et les Black Keys qui ont
monopolisé mon attention ce soir là.
Noel
Gallagher a beau être un super compositeur, niveau performance live il donne souvent
l’impression de s’ennuyer sur scène, du moins en festival. Il semble difficile
de déterminer s’il s’ennuie réellement où s’il intériorise tout. J’ose penser
qu’il n’est pas très à l’aise sous les projecteurs et qu’il préférait sa
position de guitariste d’Oasis, plus tranquille.
Quoiqu’il en soit, j’aime
tellement son catalogue que c’est toujours un plaisir de le voir en live. J’ai
d’ailleurs trouvé sa prestation meilleure que celle du Hultsfred Festival auquel
j’ai assisté en juin dernier, notamment de part la présence de Whatever sur la setlist.
J’ai également
trouvé le public plus réceptif, poussant la chansonnette sur presque toutes les
chansons. Inutile de dire que ce fût l’apothéose sur Don’t Look Back In Anger !
Pour
avoir été très compressée dans les premiers rangs, le public est venu en masse
assister à la prestation des excellents Black Keys ! Dès Howlin’ For You, la première chanson,
l’ambiance était bouillante. Ils nous ont offert un set de 17 titres, soit 4 de
plus qu’au Reading et Leeds Festival où ils étaient également ce weekend !
La setlist était assez variée puisqu’ils ont interprété des morceaux issus de
tous leurs albums à l’exception de The Big Come Up. Mention spéciale à
l’énergique Dead and Gone, la douce Your Touch, sans parler de Nova Baby, Everlasting Light, Thighten Up et Lonely Boy qui ont terminer de
conquérir le public !
Dimanche 26 Aout :
Bombay
Bicycle Club a ouvert le feu sur la Grande Scène accompagnés par la chanteuse
Lucy Rose. Très agréable moment en leur compagnie, le soleil et la bonne
ambiance étant au rendez vous. Le public n’était certes, pas aussi nombreux
qu’en soirée mais s’est prêté aux jeu des applaudissements ce qui était
plaisant à voir. A en juger leurs nombreux sourires, ils avaient l’air
d’apprécier.
Les
parisiens de Stuck In The Sound ont ensuite enchainé, drainant un public
impressionnant. J’ai assisté à leur prestation depuis une bute, me permettant
ainsi d’avoir un point de vue général sur l’ensemble du public et c’était assez
impressionnant ! Pendant près d’une heure ils se sont déchainés et ont
tout donné.
Instants
de nostalgie avec les Dandy Warhols qui reviennent avec un nouvel album, The
Machine après 4 ans d’absence. Dès le début ils ont marqué le coup avec We Used To Be Friends !
Ensuite,
rendez vous avec les Californiens de Social Distortion, alliant rock’n’roll des
années 50 et punk. Formés à la fin des années 70 cela faisaient d’eux les
tauliers du festival. Je dois cependant avouer que
je n’avais jamais entendu parler d’eux avant de les voir. Quoiqu’il en soit,
ils ont reçu un bon accueil et ont inclus une reprise de Johnny Cash à leur
set, Ring Of Fire qui a bien fait
plaisir !
L’événement
de la journée c’était sans contexte la très attendue prestation de Green Day
après 2 ans d’absence et autant dire qu’ils n’ont pas fait les choses à
moitié ! Le public est venu assister en masse à leur retour, les
tee-shirts à leur effigie se comptaient par dizaines. Le Festival a d’ailleurs
battu son record de fréquentations ce jour là en accueillant près de 110 000
personnes !
A
entendre le public scander très fort les « Hey Oh, let’s go » de Blitzkrieg
Bop des Ramones juste avant que le concert commence, nous étions prévenus,
l’ambiance allait être bouillante ! Le concert a ouvert avec Welcome To Paradis, donnant aisni le ton.
S’en est suivi une ribambelle de hits, Know Your Enemy, Holiday, Longview, St
Jimmy, When I Come Around, King For A Day… Pour n’en citer que quelques uns.
Sans parler de Basketcase et American Idiot ! Ils ont dédicacé 2000 Light
Years Away aux « Old school Green Day fans ».
Billie
Joe était survolté, incitant le public à reprendre des « Oh oh »
entre chaque chanson, courant à droite à gauche et faisant le pitre. Il
nous a offert sa « Freaking dance », c’était très drôle ! Le
public quant à lui, était enflammé, chantant à l’unisson sur toutes les
chansons. Comment oublier ce grand moment lorsque Billie Joe nous a laissé
chanter sur Boulevard Of Broken Dreams, en nous contemplant assis.
Tout
au long du concert ce n’est pas l’animation qui a manqué, entre des invitations
sur scène, les pitreries de Billie Joe et de ses comparses (accent français, danses,
arrosage, jets de papier toilette et de fléchettes avec des pistolets) et
reprises improbables. Allongé parterre Billie Joe est parti dans un délire en
reprenant tour à tour We Are Young de Fun, Stand By Me de Ben E. King et Hey
Jude des Beatles accompagné par le public.
A la
fin de King For A Day chacun des membres est venu chanter déguisé, Billie Joe jouant
les remplaçant alors à la guitare, basse, batterie… C’était très drôle à
voir !
Sans
nuls doutes l’un des meilleurs concerts qui m’ai été donné de voir. La
communion entre le groupe et son public était totale. 2h de show passées comme un éclair. Le « We
are Green Day. We are from Paris » narré par Billie Joe a pris tout son
sens. Voilà qui a terminé d’achever cette 10e édition de Rock en
Seine, rendez vous l’année prochaine !
Retrouvez toutes mes photos sur Photobucket et les vidéos sur Youtube.
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