21/10/2012

We Are Augustines @ La flèche d’Or, Paris (20/10/2012)


De passage à Paris pour la deuxième fois cette année, We Are Augustines était hier soir à la Flèche d’Or. Rappelez vous, en début d’année j’avais mis Chapel Song à l’honneur sur aLive.

Originaires de Brooklyn, le groupe s’est fait connaître l’année dernière avec la sortie de Rise Ye Sunken Ships, produit par Dave Newfield. Dès sa sortie l’album a reçu des critiques positives, notamment de la part de The Sun et Music Fix qui a fait de Book Of James le single de la semaine. Puis les choses se sont accelérées et le groupe est partie en tournée, oscillant entre premières parties (Kaiser Chiefs, Boxer Rebellion, Counting Crows…) et concerts en nom propre, jusqu’à terminer sur la scène principale du pointu Coachella Festival cette année.
Arrivés sur scène avec Ballad Of A Patient Man suivie de Philadelphia, Billy Mc McCarthy et ses acolytes ont tout de suite mis le public à l’aise. Avec toute leur énergie ils ont offert un set de 14 chansons, principalement issues de Rise Ye Sunken Ships.
Juarez, Augustines, Patton State Hospital… Autant de chansons qui ont reçu un bel accueil. Le public n’était pas avare d’applaudissements et de cris ! Nous avons également pu avoir un avant goût de leur prochain album avec East Los Angeles, très prometteur !
Les quelques problèmes techniques rencontrés n’ont pas dérangés McCarthy, au contraire, il en a profiter pour inviter la foule à aller prendre l’air avec lui le temps d’une cigarette. Le concert a ensuite continué normalement comme si de rien n’était avec la l’excellente Headlong Into The Abyss.



Ils ont remercié le public et ont quitté la chaleur des spots pendant 2 minutes pour mieux revenir, d’abord avec une nouvelle version, plus calme de Philiadelphia, intitulée New Philly.
Sans surprises, le concert achevée en liesse générale sur Chapel Song et New Drink For The Old Drunk. Le groupe a d’ailleurs été rejoint sur scène par quelques spectateurs ce qui a contribué à rendre l’ambiance encore plus folle !


Encore méconnus en France, We Are Augustines est sans nul doute l’une des découvertes musicales de l’année. Leur interprétation live des chansons de Rise Ye Sunken Ships est bluffante, McCarthy vivant intensément chaque chanson. Alors qu’ils remplissent de grandes salles en UK ou aux USA, c’était une vraie chance de pouvoir les voir à la Flèche d’Or.
La cohésion au sein du groupe fait plaisir à voir et leur talent est indéniable. Pour avoir assisté à leur concert au Nouveau Casino, celui d’hier soir n’avait rien à voir. Ils étaient bien plus à l’aise. Il faut dire que depuis ils ont un sacré paquet de concerts à leur actif. Leur tournée touche à sa fin, ils n’ont pas envie de rentrer à New York et à vrai dire, on n’a pas très envie qu’ils rentrent non plus !

Je vous laisse découvrir la setlist de la soirée: 

20/10/2012

The Joy Formidable + Muse @ Paris Bercy (18/10/2012)

Obtenir un billet pour l'Olympia et ses 2600 places avait été difficile, ce qui se comprend. Les 18 000 places du Palais Omnisports n'y ont rien changé et il en a été de même pour Bercy. Le succès de Muse en France n'a jamais été aussi grand. Un deuxième concert n'aurait pas été de trop ! C'est donc dans un Bercy plein à craquer que s'est produit le groupe.
The Joy Formidable avait la lourde tâche d'ouvrir le concert et ils s'en sont plutôt bien tirés. Ils ont réussi à mettre de l'ambiance et a faire participer le public. L'énergie du groupe s'est révélée très communicative même si la longueur du set, 40 minutes, en a épuisé quelques uns. 
Entre tours de ola et applaudissements tonitruants, l'entracte n'a fait qu'accroître l'allégresse de la foule !
Muse a fait son entrée sur Unsustainable qui, cet été, avait défrayé la chronique par ses côtés dubstep et électro. Force est de constater qu'en live ça sonne plutôt bien ! Enchaînement direct avec Supremacy qui annonce la couleur d'un show exceptionnel. Le public n'a pas hésité à accompagner Matthew Bellamy au chant, ça donnait des frissons.
Toute l'ampleur du décor fût révélée au début de Supermassive Black Hole lorsqu'une pyramide d'écrans s'est déployée depuis le plafond. D'autres écrans disposés en arc de cercle autour de la scène diffusaient également des vidéos et des images du concert. The Resistance, tout comme Panic Station ont ensuite reçu un accueil triomphal. 


Après un début en fanfare, le groupe a poursuivi le concert avec des chansons plus calmes comme Animals, Explorers et surtout Falling Down interprétée au piano, clin d'oeil à leur premier album Showbiz. Les fans de la première heure ont aussi été servis avec Host, B-Side du single Cave, qui n'avait pas été jouée depuis des années !


L'ambiance atteint son paroxysme sur Time Is Running Out, Knights of Cydonia et Plug In Baby. Si dans la fosse c'était la liesse générale, les gradins n'étaient pas en reste ! Ils ont passé le concert debout, faisant trembler les sièges en sautant. Ca faisait vraiment plaisir à voir !
La nouveauté sur The 2nd Law c'est Chris Wolstenholme (le bassiste) plutôt réservé, qui chante deux chansons. A l'Olympia nous avions découvert l'aérienne Save Me, à Bercy nous avons eu le droit à Liquid State. Elle dénote des autres chansons du groupe mais dégage quelque chose qui donne envie de bouger. De plus c'est agréable de voir Chris mis en avant.
Habituellement, Muse en live c'est une musique puissante, un public en délire et peu de communication. Matthew Bellamy n'a pas la réputation d'être extraverti sur scène ou devrais-je dire n'avait pas. A Bercy aidé par un micro mobile, il jouait avec le public, n'hésitant pas à descendre de la scène pour se rapprocher de ses fans. Cela lui a conféré un côté "showman" qu'on ne lui connaissait pas et qui en a étonné certains.
Si Chris a eu son instant de lumière, pas de jaloux chez Muse. Dominic Howard a aussi eu son coup de projecteur, toute une scénographie sur le thème des ninjas lui avait spécialement été concoctée. Le batteur est ainsi apparu habillé comme ces guerriers japonais, et les écrans diffusaient un film le montrant en train de combattre à l'aide de ses baguettes. 
Le groupe a débuté sa tournée deux jours avant à Montpellier avec une setlist similaire. Toutes fois à Paris, Hysteria a été remplacée Map Of The Problematique et Newborn n'a malheureusement pas été jouée, Stokholm Syndrome lui ayant été préférée. 
Comme à l'Olympia le concert s'est achevé sur l'hymne des Jeux Olympiques de Londres, Survival. Le groupe, ravi, a longuement remercié le public parisien et quelques heures après Dom et Chris ont donné ses impressions sur Twitter. "Paris,we love you as always!! You know you're the best! Xx" pour Dom et "Paris seriously rocks" pour Chris.
Qu'on aime ou pas, cette nouvelle tournée marque un tournant dans l'évolution de Muse. Cela corrobore avec les récents propos de Matt au Daily Star qui expliquait que les concerts du groupe allaient être les plus impressionnants et grandioses de toute leur carrière. Ceci dans le but de faire aussi bien voire mieux que Coldplay qui est "le seul groupe anglais qui a connu un véritable succès aux Etats-Unis ces 15 dernières années". Chris a d'ailleurs ajouté "Au début tu n'y penses pas. Tu es juste content d'être reconnu aux Etats-Unis. Aujourd'hui, on vise bien plus." 
Quelques mots sur mes impressions: J'ai été séduite par la scène construite pour cette tournée, c'était très réussi ! Le comportement de Matt m'a surprise, il en fait parfois un peu trop (sur Follow Me notamment). Côté setlist, il est sûr que ça va devenir de plus en plus difficile d'avoir les chansons qui m'ont fait vibrer à leurs débuts. Falling Down était une bonne surprise (même si Sunburn aurait été encore plus puissante), Host m'a fait plaisir, Newborn m'a manqué et Undisclosed Desires était de trop. Malgré ces quelques petits points négatifs mon histoire avec Muse n'est pas prête de s'arrêter ! D'ailleurs j'ai d'autres rendez vous avec eux et ça commence dès lundi à Nantes ! Attendez vous donc à m'entendre parler d'eux quelques temps encore.
Vous pouvez visionner mes vidéos sur Youtube, avoir accès à mes photos sur Photobucket et découvrir la setlist ci dessous:


The 2nd Law: Unsustainable
Supremacy
Map of the Problematique (With Who Knows Who Riff Outro)
Supermassive Black Hole
Resistance
Panic Station
Animals
Monty Jam (Drum and Bass Jam)
Explorers
Falling Down (Piano version)
Host (First half)
Time Is Running Out
Liquid State
Madness
Follow Me
Undisclosed Desires
Plug In Baby
Stockholm Syndrome

Encore:
The 2nd Law: Isolated System
Uprising
Knights of Cydonia (Man with a Harmonica intro)

Encore 2:
Starlight
Survival

Et vous, vous y étiez ? Quelles sont vos impressions ?


14/10/2012

Caribou + Radiohead @ Paris Bercy (12/10/2012)

On prend les mêmes et on recommence, enfin presque ! En plus de l'O2 Arena, cette semaine Caribou et Radiohead ont posé leur valises à Paris pour deux concerts événements. Ils n'étaient pas revenus à Bercy depuis les 9 et 10 Juin 2008 alors autant dire qu'ils étaient attendus. 
Cette fois c'est tout en photos que je vous propose de revenir sur ce concert. Je vous invite à lire (ou relire) le live report de l'O2 Arena pour avoir un aperçu complet. 
Le set de Caribou était le même qu'à l'O2 Arena mais ils ont reçu un meilleur accueil, le public était plus receptif. A nouveau, c'est Odessa qui a été le point culminant, de quoi donner envie de danser ! En parlant de danser, le leader du groupe, Dan Snaith aka Daphni assurait un DJ Set au Social Club après le concert. 
Comme à Londres, Radiohead a ouvert le bal avec l'envoûtante Lotus Flower. S'en est suivi Bloom et  à la surprise générale, There There ! Il faut dire qu'habituellement cette chanson arrive plus tard dans la setlist. Le ton du concert était donc donné ! 
Les chansons de The King Of Limbs détonnent par rapport au reste de la discographie du groupe mais passent plutôt bien en live, il faut l'avouer ! Certes, Radiohead n'a pas pour habitude de jouer ses plus grands tubes sur scène mais ils nous ont tout de même offerts quelques pépites du passé comme I Might Be Wrong, Paranoid Android, Exit Music (For A Film) ou encore Everything In Its Right Place.


L'ambiance était différente de celle de Londres. Le public français était moins dynamique (exit les mouvements de foule) mais pas moins captivé par la performance de Radiohead. A en juger les applaudissement tonitruants tout le long du concert et les standing ovations à la fin, les spectateurs semblaient vraiment apprécier. Ce qui n'a pas laissé le groupe indifférent.
Lors du 2e rappel, Thom et Johnny sont revenus sur scène en se murmurant quelques mots à l'oreille avant que ce dernier ne s'exprime en français: "Thom notre chanteur a peur de parler en français et moi je n'en ai pas l'habitude, je veux bien vous dire que nous sommes très contents d'être à Paris et jouer notre musique pour vous".


J'ai lu quelques critiques faisant effet d'un son de piètre qualité pour un groupe de l'envergure de Radiohead. D'où j'étais je n'ai pas rencontré de problème mais pour avoir parlé avec des personnes situées plus loin dans la fosse ou dans les gradins, ce n'était pas leur cas. Les basses saturaient et la voix de Thom était parfois inaudible. 
Le concert s'est terminé par Idioteque, plus puissante que jamais. On pourra dire ce qu'on veut mais Radiohead reste un groupe mythique, un de ceux qu'il faut avoir vus au moins une fois dans sa vie. Je suis contente d'en avoir fait l'expérience à deux reprises cette semaine. A Londres j'avais été ravie de la présence de I Might Be Wrong et de Videotape sur la setlist. Je n'aurais donc pas pu rêver mieux que l'enchaînement de ces deux chansons à Paris !

Plutôt que de prendre le métro tout de suite après le concert j'ai préféré attendre un peu que le trafic se fluidifie. Je suis allée faire un tour du côté de la sortie des artistes l'histoire de 15-20min. J'ai bien fait car j'ai eu le privilège d'y voir Ed O'Brien et Thom Yorke en personne ! Je ne m'attendais pas à ce que les membres de Radiohead se laissent approcher de la sorte, j'ai été agréablement surprise !

Vous pouvez retrouvez mes vidéos sur Youtube et ci dessous, la setlist de la soirée:

Lotus Flower
Bloom
There There
The Daily Mail
Myxomatosis
Bodysnatchers
The Gloaming
Separator
I Might Be Wrong
Videotape
You and Whose Army?
Nude
Planet Telex
The National Anthem
Feral
Paranoid Android

Encore:
Exit Music (for a Film)
Staircase
Morning Mr. Magpie
Weird Fishes/Arpeggi
Reckoner

Encore 2:
Give Up the Ghost
(Johnny speech before the song in French)
Everything in Its Right Place
(True Love Waits intro)

Encore 3:
Idioteque